Imaginez, des maisons aux couleurs pastel, des falaises plongeant dans la Méditerranée, des champs d’oliviers et des vignes à perte
de vue, des étals de glaces artisanales, des citrons énormes… Benvenuto nelle
Cinque Terre !
Après mille et un changements de programme, du retard sur l'autoroute, des courses faites en 1 minute 30 montre en main... Nous voilà partis pour la Suisse, direction Gruyères !
Gruyères, une morceau d'histoire perchée
Pique-nique et appareil photo en main, nous partons à la découverte de notre première étape touristique de notre escapade suisse, Gruyères. Perché sur une petite colline, le château médiéval de Gruyères domine la vallée encerclée par les montagnes encore enneigées, un paysage digne d'une carte postale.
Le château de Gruyères qui domine fièrement la vallée... |
Nous commençons notre ascension au son des cloches des vaches suisses qui paissent tranquillement au pied du château. Après avoir passé les premières maisons de la ville médiévale, nous débouchons sur une charmante placette pavée, puis remontons en direction du château où une magnifique vue nous attend sur la vallée.
La place centrale du village médiéval de Gruyères |
Mes incroyables coéquipiers de week-end ! |
Alors que des odeurs savoureuses de fondues suisses envahissent l’air, le soleil commence sa descente lente mais certaine sur Gruyères… Avant de céder à la tentation, nous regagnons nos quartiers, au bord du lac de Gumefens à quelques kilomètres d’ici.
Camping, 1er round : Insomnie 1 - Sommeil 0
L'exercice physique n'était pas au programme de la journée, mais l'excitation de la journée et les quelques heures de route suffisent à nous achever. Emplacement de camping réservé, montage du campement, échec du dépliage de tente 2 secondes, curiosité de nos voisins... Mais surtout un panorama parfait pour notre dîner ! Un pique-nique entre copains, sur les bords d'un lac, la lumière du soir sur les flancs de montagne.
Si nous avions opté pour les nuits en camping, on avait pas forcément demander le package pour la fraîcheur des nuits... Autant vous dire que la nuit a été assez longue et les heures de sommeil assez peu nombreuses.
Randonnée au cœur des montagnes suisses
Après une nuit assez courte, c’est parti pour une douche froide (vraiment froide) pour se mettre d’aplomb pour cette belle journée de randonnée ! Nous sommes partis en direction de Jaun, à partir d’où nous partons pour une randonnée jusqu’au Chalet du Soldat, situé à 1 752 m d’altitude. Bien évidemment, avant d’atteindre notre point de départ, il a fallut que l’on se perde. Mais au moins, on a découvert encore un peu du pays et de ses fabuleux paysages verdoyants et bien ordonnés !
Arrivés à destination, nous commençons l’ascension par une courte et rude montée, de quoi se mettre en jambe. Le début de la randonnée s’est déroulée dans la forêt, à l’abri des coups de soleil certains.
Deuxième partie de la randonnée, deuxième type de paysage. On débouche sur une clairière ouverte avec quelques fleurs qui s’efforcent de sortir en dépit d’une météo capricieuse tantôt glaciale, tantôt caniculaire.
Troisième partie, dernière étape. Le pique-nique s’impose avant d’attaquer le dernier morceau totalement enneigé de notre randonnée. Un rocher qui surplombe le paysage devient notre spot de déjeuner, avec une vue imprenable sur la vallée, et les prémices en amont des majestueux Gastlosen. La tomme de chèvre n’a pas fait long feu, même pas 24H de survie avec une bande d’affamés...
Le ventre plein, nous sommes fin prêts à affronter le sentier enneigé, où il a fallut se battre pour garder l’équilibre sur la neige glissante. Mais la persévérance était notre mot d’ordre, et après 2h30 de marche, nous sommes arrivés (fatigués) jusqu’en haut, avec une vue incroyable pour nous récompenser.
Nous sommes restés quelques instants pour profiter de la vue sur la vallée d’en face et sur les majestueux Gastlosen, pan rocheux digne des Torres del Paine (exagération intense) de la Patagonie chilienne. Dans le silence de la montagne, ils nous ont offert un concert de roches s’arrachant de leur paroi et tombant dans la neige déposée à leurs pieds…
Les majestueuses roches des Gastlosen. |
Fini de rêver, nous descendons plus rapidement jusqu’à la voiture, avec la surprise d'un chamois qui a traversé notre chemin, et les membres de notre bande qui sont partis en courant dans la neige, comme si le soleil avait brûlé quelques neurones pendant la journée.
Pour nous récompenser de cette belle marche, on cède à la tentation… Ce soir, fondue suisse à Gruyères ! Bien qu’elle est été un poil trop avinée, elle était excellente.
Fondue suisse, un peu trop chargée en vin mais reste un délice ! |
Camping, 2e round : Insomnie 2 - Sommeil ½
La nuit fut meilleure mais pas encore au top… L’adaptation à la nuitée sous tente est un peu plus longue que prévue pour moi ! Mais la fatigue ne m’abattra pas, je pars prendre une bonne douche glaciale pour me réveiller, et c’est reparti pour une nouvelle journée.
Torgon, portes du soleil et terrasse sur les Alpes
Les tentes repliées et les affaires rangées façon Tetris dans le coffre, nous partons en direction de Torgon, une station suisse au cœur des Portes du Soleil pour rejoindre un copain en stage là-bas. Un programme de luxe nous attends : barbecue, pétanque au milieu de la forêt, tir à l’arc, mini-golf, croziflette… Bref, vous l’avez compris, le paradis des copains.
Fin du week-end en Suisse
Alors que le jour se lève sur les sommets de Torgon, nous devons déjà commencer à plier bagages. Après une soirée qui s’est terminée à 3h30 du matin, on commence enfin à ressentir la fatigue dans les jambes, les paupières, les bras, le dos… Un dernier passage sur le pont de fer qui relie les deux parties de Torgon et nous devons faire nos adieux à notre cher et tendre ami.
Nous reprenons enfin la route en direction de la France, en admirant le Lac Léman et les pré-Alpes qui plongent toujours aussi majestueusement dedans… Un week-end court mais intense qui s’achève sur de beaux souvenirs emprunts de rire, de complicité, de soleil, de saveurs et de moments intenses passés entre copains dans un cadre nature qui m’avait bien manqué dans ma nouvelle vie lyonnaise.
Nous reprenons enfin la route en direction de la France, en admirant le Lac Léman et les pré-Alpes qui plongent toujours aussi majestueusement dedans… Un week-end court mais intense qui s’achève sur de beaux souvenirs emprunts de rire, de complicité, de soleil, de saveurs et de moments intenses passés entre copains dans un cadre nature qui m’avait bien manqué dans ma nouvelle vie lyonnaise.
Plus de perfusions, plus de traitement, je suis de retour en territoire Suisse ! Je ne galope pas encore mais j'ai réussi à quitter mon jardin et retrouver mon terrain de découverte et mes oiseaux.
Depuis mon départ de Genève, le climat s'est nettement réchauffé pour nous griller sur place de 9h à 19h, les oisillons ont tous bien grandis, les arbres sont encore bien plus fleuris... Et mes horaires ont changé ! Je suis maintenant chargée de recenser quelques colonies de martinets noirs avant qu'ils ne repartent pour l'Afrique, et pour ça je recense tôt le matin et tard le soir, autant dire que j'ai la journée devant moi pour me balader, reprendre mes photos, (et me dorer la pilule avec modération). Voilà mes quelques nouveautés de la journée :)
Jeune hirondelle de fenêtre attendant la becquée... Comme ses consœurs dans les 97 autres nids dans la grange ! |
Martinet noir en plein vol, ma première photographie réussie ! |
Un magnifique rouge queue-noir qui a finalement trouvé son repas au creux des vignes suisses... |