Week-end alpage en Chartreuse
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| Vaches tarines à l'alpage du Charmant-Som dans le Parc naturel régional de Chartreuse |
Cette fois-ci, je rejoins la montagne... en plein cœur du Parc Naturel Régional de la Chartreuse !
Une copine qui travaille en alpage pour la saison estivale, je me suis dit que ce serait une belle occasion, non seulement de retrouver ma chère et tendre ancienne colocataire, mais aussi de prendre un grand bol d'air en dehors de la fourmilière lyonnaise.
Chaussures de rando aux pieds et copines embarquées, nous voilà parties pour rejoindre Marjolaine et ses vaches tarines !
Alpage du Charmant Som
Après quelques heures de route, ma petite voiture est fin prête à grimper jusqu'à l'alpage du Charmant Som (à prononcer "son")... Quelques lacets, des villages perdus, de la forêt et Ô joie, l'alpage qui se dessine au loin devant nos petits yeux émerveillés !
Pour bien commencer, on découvre notre logement pour la nuit, un petit nid douillet au-dessus de la salle de traite. Ce n'est que plus tard que nous découvrons que c'est un fait pas un si bon plan que ça !
On repart pour déguster notre pique-nique à l'ombre des sapins avec une belle vue sur l'alpage et le sommet du Charmant Som, juste royal.
Déjeuner englouti, on regagne la ferme de l'alpage pour assister Marjolaine dans son rôle de fromagère : le retournement des tommes. amis intimes, on a eu le droit de pénétrer dans la cave où sont entreposées les tommes pour leur période d'affinage, pour une durée d'environ 5 semaines. Après un calcul, il y avait pas moins de 1 000 tommes autour de nous (oui j'ai essayé de compter)... le rêve d'une vie.
Ici, on a aidé à retourner les fromages et aplatir ce qu'on appelle le "poil de chat" qui est en fait une fine couche de moisissure grisonnante qui forme au fur et à mesure la croûte du fromage. Je vous vois déjà venir "mais c'est répugnant !", mais les enfants, c'est bien comme ça que le fromage est fait alors on va pas faire la fine bouche !
Pour bien commencer, on découvre notre logement pour la nuit, un petit nid douillet au-dessus de la salle de traite. Ce n'est que plus tard que nous découvrons que c'est un fait pas un si bon plan que ça !
On repart pour déguster notre pique-nique à l'ombre des sapins avec une belle vue sur l'alpage et le sommet du Charmant Som, juste royal.
Du fromage, plein de fromage !
Déjeuner englouti, on regagne la ferme de l'alpage pour assister Marjolaine dans son rôle de fromagère : le retournement des tommes. amis intimes, on a eu le droit de pénétrer dans la cave où sont entreposées les tommes pour leur période d'affinage, pour une durée d'environ 5 semaines. Après un calcul, il y avait pas moins de 1 000 tommes autour de nous (oui j'ai essayé de compter)... le rêve d'une vie.
Ici, on a aidé à retourner les fromages et aplatir ce qu'on appelle le "poil de chat" qui est en fait une fine couche de moisissure grisonnante qui forme au fur et à mesure la croûte du fromage. Je vous vois déjà venir "mais c'est répugnant !", mais les enfants, c'est bien comme ça que le fromage est fait alors on va pas faire la fine bouche !
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| Les tommes pendant leurs semaines d'affinage et la formation du poil de chat... |
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| Les séracs, fromage à base de petit lait et sans matière grasse ! |
L'heure de la traite a sonné, il est temps pour Marjolaine de nous montrer ses talents de vachère pour appeler ses belles. Les tarines défilent les unes après les autres pour passer d'un champ à un autre et accéder à la salle de traite.
Le bruit de la machine étant un peu assourdissant, j'ai quitté assez rapidement la salle de traite pour rejoindre notre petite peluche du week-end que j'ai nommé Pouleto, un adorable chiot d'un mois. Je vous profiter de cette minute de mignonnitude...
Le soleil décline derrière les magnifiques sommets de la Chartreuse pour laisser place à un ciel étoilé époustouflant... et le temps de déguster une fondue savoyarde bien méritée.
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| Le lait en chauffe pour la fabrication de la tomme, les séracs en arrière-plan |
Doux réveil au son de cloches
Heure d'arrivée des vaches dans la salle de traite : 4h30. Heure de réveil : 4h30. Le doux bruits des cloches des vaches d'alpage a souvent été un symbole magnifique de la montagne pour moi... j'ai vite regretté quand je l'ai entendu retentir à cette heure si matinale.
J'ai cru pouvoir me rendormir quelques temps quand l>a traite fût terminée, mais que nenni ! 7h30 : "Les filles, petit-déjeuner et on part marcher". Tant pis pour la grasse matinée, on fera une sieste plus tard.
A la recherche des génisses
Aujourd’hui, nous continuons d'aider Marjolaine dans ses tâches quotidiennes et nous partons à la recherche des génisses. Après une descente dans une forêt dense et verdoyante (remplie d'orties), la première mission est de vérifier les clôtures. Une fois fait, on reprend l'ascension à la recherche des 39 génisses. Premières génisses, seulement 17 d'entre elles sont attirées par les cris de notre vachère et ses mains remplis de sel. On continue l'ascension, 9 de plus. Les préoccupations commencent, en espérant qu'aucune n'est passée par-dessus la falaise... Mais non, les dernières ont décidé de faire les fortes têtes et se séparer des autres en restant plus en hauteur.
Pour reprendre des forces et se mettre à l'ombre sous cette chaleur accablante, on prend une pause sous un rocher en bord de falaise où la vue est incroyable. Les premiers compagnons du déjeuner sont là, les chocards à bec jaune... Et quelques chamois au loin !
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| Les fameux chocards à bec jaune, compagnons de notre ascension |
Pause terminée, il est temps de repartir pour être à temps pour l'heure de la traite. Le chemin est un peu escarpé et c'est presque de l'escalade mais on atteint le sommet du Charmant Som et une vue incroyable se dégage sous nos yeux sur le parc naturel régional de la Chartreuse. Splendide.
Partir pour mieux revenir
Avant le début de la traite, passage shopping pour repartir avec un sac rempli de sérac (fromage fait à partir du petit lait, sans aucune matière grasse). Pour bien terminer le week-end, petite séance photo avec le beau Rio - croisé frison et mérens - et la belle Ushaïa - pure race comtoise.
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| A gauche, Rio,croisé mérens et frison, et Ushaïa, jument comtoise. |
Un week-end reposant malgré le rythme effréné avec beaucoup d'émotions, de fromage, d'animaux, de nature, des affaires qui sentent bien bon la bouse... Et un baptême des vaches pour moi (j'en suis assez effrayée lorsqu'elles sont en liberté près de moi) !
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